La composition d’une batterie
Si les principaux éléments de la composition d’une batterie ont été utilisés depuis longtemps dans les fanfares militaires et les orchestres classiques, leur regroupement en un unique instrument date seulement du début du XXe siècle. La batterie est apparue avec le jazz et sa forme actuelle découle des différentes innovations technologiques et courants culturels.
Traditionnellement, une batterie comporte au moins une grosse caisse que l’on actionne avec une pédale, une caisse claire et une cymbale qu’on frappe à l’aide de baguettes. Elle s’est ensuite complexifiée avec d’autres sortes de cymbales et plusieurs toms.
Un instrument universel…
La caisse claire et la grosse caisse sont d’origine européenne et datent respectivement du XIXe et XVIIe siècle.
Les cymbales, probablement les plus anciens instruments du monde, viennent d’Orient. Le« charleston », ou « hit-hat », est une paire de cymbales accrochées à un pied de pédale. Ses racines proviennent d’un instrument de l’Antiquité romaine, le scabellum.
Les toms trouvent leurs origines dans des percussions africaines et amérindiennes.
… Et personnel !
Cet instrument rythmique n’a cessé d’évoluer depuis sa création. En effet la composition d’une batterie est personnalisable à souhaits, et chaque batteur l’organise en fonction de ses influences et de son style. Les possibilités techniques de cet instrument sont exploitées par de nombreux groupes pour conférer à leur musique des sonorités indiennes (comme le fait Trilock Gurtu), afro-cubaines (c’est le cas du percussionniste Alex Acuna) ou encore moyen-orientales (avec Anouar Brahem).
Besoin d’aide?
Vous avez envie d’apprendre à jouer de la batterie ? Maintenant que vous savez identifier ses différents éléments, commencez par apprendre comment lire une partition de batterie.
Trilock Gurtu
Alex Acuna